CANNABIS / Le syndrome cannabinoïde, un tableau douloureux méconnu des medecins et des usagers

Une étude de SOS addictionss suite à un cas pratique de syndrome cannabinoïde

Cannabis

Le témoignage

Bonjour,

Mon conjoint semble souffrir d’un syndrome cannabinoide… En avez-vous entendu parler ?

Il présente tous les symptômes depuis maintenant 8 jours : vomissements bileux, douleur thoracique diffuse…
Il prend 5 à 15 bains chauds par jours qui semblent apaiser la douleur.
Il a déjà été admis deux fois aux urgences… Les prises de sang et scanner de révèlent aucune anomalie.
J’ai pris rendez-vous avec 1 addictologue dans 15 jours ainsi qu’un gastro-entérologue dans plus d’un mois..

Je suis inquiète…
Pouvez-vous me conseiller?

L’éclairage de SOS Addictions

Le cannabis est la première substance illicite consommée en France selon l’observatoire français des drogues et toxicoma- nies et la France est le pays le plus gros consommateur d’Europe. Allen et al. ont décrit pour la  première fois  en 2004, le syndrome cannabinoïde dans une série de 9 cas en Australie [1].

À partir d’une série de 7 de patients vus au service des urgences et dans le service de pathologie digestive de l’hôpital d’in- struction des armées Laveran à Marseille nous allons décrire ce syndrome et sa prise en charge.

Patients

Sept patients âgés de 19 à 40 ans étaient pris en charge au service des urgences de notre établissement et enregistrés de façon rétrospective puis prospective dès lors que ce syndrome a été mieux connu.

Il s’agissait de 4 femmes et 3 hommes. Le tableau clinique était stéréotypé associant constamment agitation, nausées ma- jeures, vomissements incoercibles et douleurs abdominales diffuses couplés à un examen physique normal. Ce tableau survenait de façon cyclique dans une histoire de consommation chronique et quotidienne de cannabis après une période de latence asymptomatique de plusieurs années. Biologiquement, la seule anomalie significative (constatée 5 fois sur 7) était une hyperleucocytose  à  polynucléaires  neutrophiles  isolée.

Voir la suite de l’étude sur le site de SOS addictions en cliquant sur « Consulter en ligne »

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