CANNABIS / Légalisation du cannabis à des fins non médicales : pour une régulation favorable à la santé publique

Le cannabis est la substance illicite la plus consommée. Le régime de prohibition actuel et ses sanctions n’empêchent pas l’usage de cette substance. Les données les plus récentes indiquent qu’environ 15 % des Québécois rapportent avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois.

Cannabis
  • Le cannabis est la substance illicite la plus consommée. Le régime de prohibition actuel et ses sanctions n’empêchent pas l’usage de cette substance. Les données les plus récentes indiquent qu’environ 15 % des Québécois rapportent avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois. Plus de la moitié d’entre eux déclarent en avoir fait usage moins d’une fois par mois. Les personnes qui consomment à chaque semaine ou tous les jours représentent environ le quart des usagers de cannabis.
  • Le cannabis n’est pas un produit ordinaire. Il présente des risques pour la santé et la sécurité publiques. Ses effets psychoactifs affectent la conduite de véhicules moteurs, peuvent induire la dépendance, nuire au développement du cerveau des jeunes et potentiellement provoquer des troubles mentaux. Fumer du cannabis peut aussi causer des maladies respiratoires. La légalisation du cannabis à des fins non médicales est l’occasion de créer un dispositif de régulation qui vise la réduction des problèmes sociaux et de santé associés à l’usage de cette substance.
  • Plusieurs scénarios ou options de régulation sont possibles. Les choix effectués quant à la production, la distribution et la consommation du cannabis sont nécessairement liés et doivent faire l’objet d’une réflexion intégrée. Ces choix seront déterminants pour la réussite du processus de légalisation, la mise à plat du marché illicite et l’atteinte des objectifs de santé publique.

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