DROGUE / Salles de consommation à moindre risque : les chiens aboient, la caravane passe

On le savait depuis longtemps : le lancement de l’expérimentation sur les salles de consommation à moindre risque relève de l’évidence d’un point de vue de santé publique… Les réactionnaires de tout poil ont hurlé au loup. Gageons que, comme sur de nombreux autres sujets sensibles (interruption volontaire de la grossesse, mariage homosexuel), on ne les entendra bientôt plus.

Autres drogues

On le savait depuis longtemps : le lancement de l’expérimentation sur les salles de consommation à moindre risque relève de l’évidence d’un point de vue de santé publique… Les réactionnaires de tout poil ont hurlé au loup. Gageons que, comme sur de nombreux autres sujets sensibles (interruption volontaire de la grossesse, mariage homosexuel), on ne les entendra bientôt plus.

Et de 2 ! Après Paris, Strasbourg est la deuxième ville de France à lancer une expérimentation sur les salles de consommation de drogues à moindre risque. Des initiatives en matière de réduction des risques qui ont démarré tardivement en France. En dépit de l’intérêt que cette mesure présente d’un point de vue de santé publique (lire ici le second article de 66 Millions d’Impatients sur le sujet avec l’entrevue de Jean-Pierre Lhomme, Président de l’association Gaïa qui gère la salle ouverte récemment à Paris), nombre d’acteurs dont des décideurs politiques ont longtemps freiné des 4 fers pour empêcher qu’elle soit effectivement mise en œuvre.