DROGUES / Chemsex, la nouvelle et dangereuse tendance du sexe gay

Comment appréhender le phénomène, comprendre ses usagers, et plus globalement, penser le mal-être de certains dans la communauté LGBTQI et dans la société dans son ensemble ?

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Dans la novlangue gay, le chemsex est de plus en plus inscrit aux frontispices des profils de sites de rencontres, et plus encore dans les préoccupations associatives de lutte contre le VIH et contre les dépendances. Chemsex = substances chimiques pendant et pour les relations sexuelles. La multiplication – une augmentation non quantifiable – des cas de morts par overdose lors de sex parties ou de soirées clubbing pose question.

Les décès s’enchaînent presque aussi vite que les messages Facebook qui évoquent des situations de mal-être, des dépressions, des tentatives de suicide ou autres burn-out en série. Des convergences ou des signes communs sont apparus : problèmes d’image de soi, difficultés financières, sentiment de solitude, et usage de produits… Il semble qu’un phénomène d’accélération s’opère, et que le chemsex soit pour certains une réponse, une aide, avant de devenir une mise en danger.

Suite à de nombreux signaux d’alarme,  personnels sur les réseaux, ou associatifs sur le terrain, des actions commencent à se forment pour essayer de lever ce qui mêle tabou de la sexualité et de la consommation de drogues à usage récréatif.

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