La consommation de drogue stimule légèrement le produit intérieur brut

Pour la première fois, l’Insee intégre la consommation de stupéfiants au calcul du produit intérieur brut. Les Français auraient dépensé 2,8  milliards d’euros en  2013 pour se fournir en drogues diverses.

Autres drogues

Le « shoot » est moins planant qu’attendu. D’après les dernières estimations que nous a communiquées l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les Français auraient dépensé 2,8 milliards d’euros pour se fournir en drogues diverses en 2013. La moitié pour l’achat de cannabis, un « gros tiers » pour la cocaïne, et à peu près 10 % pour l’héroïne, l’ecstasy, et les amphétamines. Mis bout à bout, le budget « stup » des ménages serait donc trois fois inférieur à ce qu’ils consacrent chaque année à l’achat de poissons et fruits et de mer…

Mais ces données sont-elles fiables ? Ce sont, reconnaît l’Insee, des « ordres de grandeur ». Aucun enquêteur n’a été envoyé dans les planques à shit ou les « cocaine call centers ». Encouragés en 2013 par Eurostat à intégrer la consommation de stupéfiants au calcul du produit intérieur brut (PIB), les statisticiens ont compilé les données de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ).