L’interdiction de vendre de l’alcool sur les aires d’autoroutes a du plomb dans l’aile: le profit avant les vies humaines?

Après le Conseil national, la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des Etats souhaite elle aussi autoriser la vente et le débit d’alcool sur les aires d’autoroutes. Aux côtés de la Coalition pour une politique alcool responsable, Addiction Suisse appelle le Conseil des États à ne pas sacrifier la protection de la population sur l’autel de l’alcool.

Alcool

L’interdiction de vendre et de servir de l’alcool dans les restoroutes réduit la consommation d’alcool précisément là où elle met directement en danger la vie de tiers: il existe en effet un lien direct entre la consommation d’alcool sur la route et les accidents graves. Un accident sur huit est lié à l’alcool. La réduction de l’accessibilité de l’alcool est une des mesures de prévention les plus efficaces.

Lever l’interdiction alors qu’elle est efficace?

Le principal argument avancé par la Commission du Conseil des États pour mettre fin à l’interdiction est que la majorité des accidents dans lesquels l’alcool joue un rôle se produisent dans les localités et pas sur les routes nationales. Invoquer cela comme argument est un non-sens, car la faible occurrence des accidents liés à l’alcool sur les autoroutes est justement une conséquence de l’interdiction de servir des boissons alcoolisées!

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