Comme beaucoup de jeunes actifs, j’entretiens une relation d’amour-haine avec mon téléphone : accro aux réseaux sociaux, désespérée de l’être et incapable de me réguler, le portable est devenu une excroissance de ma main. Quand mon amie Josépha* m’a proposé de partir six jours dans une retraite de déconnexion au Portugal, dans une maison sans wifi et où l’usage des smartphones est interdit, j’ai sauté sur l’occasion.

Recherche d’idées d’articles, de contacts, de bons plans où sortir ; attente d’une réponse d’un collègue ou d’un ami… le smartphone est l’outil principal, essentiel, irremplaçable de ma vie pro et perso. Résultat : impossible de m’en séparer sans souffrir les affres d’une désintox aux drogues dures.

Une cure de déconnexion était donc justement ce dont j’avais besoin. Quoi de mieux que d’hiberner dans un lieu hors du monde connecté pour lâcher prise, faire le vide, ne plus être branché à un ailleurs – les photos Instagram, les news du boulot, ou les interminables conversations de groupe ? Du moins, le croyais-je.

Voir le témoignage sur le site des echos 

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