Usage des écrans et d’Internet dans le contexte de la pandémie de Covid-19 : observations, scénarios et mesures à prendre

Écrans

 

Quelques points en bref :

  • Avec les mesures de distanciation sociale et de (semi-)confinement prises pour ralentir la propagation du Covid-19, nombre d’activités en ligne pratiquées jusque-là souvent par commodité sont devenues indispensables ; des divertissements en ligne sont venus remplacer des activités ludiques pratiquées auparavant hors du domicile.
  • Cette évolution pourrait contribuer à réduire certaines disparités en matière de compétences digitales au sein de la population, notamment chez les personnes qui s’étaient jusque-là peu ou pas approprié les outils du numérique.
  • En Suisse, avant la pandémie, on estimait qu’entre 1 et 4 % des 15 ans et plus avaient un usage problématique d’Internet en général ou d’activités spécifiques pratiquées en ligne. Les symptômes sont p.ex. une perte de contrôle, une prépondérance des activités en ligne sur les autres intérêts et obligations ainsi que la poursuite de l’utilisation malgré des conséquences négatives.
  • Le (semi-)confinement et le contexte sanitaire anxiogène pourraient rendre plus fréquentes certaines motivations considérées les plus à risque, en particulier l’utilisation d’Internet comme une échappatoire aux problèmes et préoccupations du quotidien.
  • Organiser d’autres types d’activités (offline) peut être parfois peu compatibles avec les conditions du (semi-)confinement/la distanciation sociale. Fixer des limites de temps d’utilisation peut aussi être plus difficile.
  • Le repérage de signes devant retenir l’attention (p.ex. davantage de temps passé sur Internet associé à un certain retrait et à un désinvestissement d’autres activités de la vie quotidienne) devient plus difficile puisqu’ils peuvent se confondre avec les conséquences du (semi-)confinement lui-même.

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