TABAC / Et si l’on remplaçait la nicotine par des noix d'arec ?

Il ne s’agit pas de grignoter des noix pour décrocher du tabac. Mais la découverte en question pourra donner lieu à un substitut nicotinique « miracle » : un dérivé de la noix d'arec, l'arécoline, stimule les récepteurs cellulaires mêmes du cerveau responsables de la dépendance à la nicotine tout en épargnant les autres types de récepteurs de la nicotine.

Tabac

noix d'arec

 

L’arécoline plutôt que la varénicline : au centre de ces travaux, ce dérivé, l’arécoline, l’un des alcaloïdes psychoactifs de la noix d’arec, qui se présente comme une solution naturelle, efficace et prometteuse contre la dépendance au tabac ; une nouvelle molécule qui pourrait, mais sans effets indésirables, constituer une alternative aux médicaments de sevrage existants comme Chanpix® (varénicline). Si ces médicaments pour cesser de fumer peuvent aider certains patients à arrêter, ils entraînent des effets secondaires nocifs. De nombreuses études ont ainsi documenté les pensées suicidaires, les troubles du sommeil et le somnambulisme, et les troubles cardiovasculaires associés à la varénicline.

 

Quel processus ? La varénicline réduit le « craving » à la nicotine en se liant aux mêmes récepteurs qui attachent des molécules de nicotine aux cellules du cerveau. Ses effets indésirables surviennent lorsque la molécule se lie également à d’autres récepteurs de nicotine non impliqués dans la dépendance. L’arécoline a l’avantage d’être plus spécifique : elle ne cible pas d’autres récepteurs et apporte ainsi plus de sécurité.

 

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