TABAC / Vapoter... pour se sevrer du tabac ?

Selon plusieurs études récentes, l’e-cigarette apparaît comme un outil de sevrage tabagique efficace. Mais son utilisation par les plus jeunes inquiète et divise. Enquête.

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«La cigarette électronique n’est pas une porte d’entrée dans le tabagisme. C’est plutôt un frein et un concurrent du tabac ! Bien moins toxique. » C’est presque réjoui que le Pr Bertrand Dautzenberg, tabacologue et pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), descend de l’estrade, ce 2 décembre2016. Il clôt le symposium E-Cig, le premier « purement scientifique sur la “vape” [inhalation d’un liquide, avec ou sans nicotine, chauffé par une batterie], indépendant des industries du tabac ou de la pharmacie », organisé à La Rochelle avec le CNRS, l’Inserm, les universités de Poitiers et Bordeaux et la Fivape, Fédération interprofessionnelle de la vape. Quarante-huit heures d’échanges entre vingt-quatre chercheurs venus de quatorze pays (Europe et États-Unis), qui ont disséqué comment la nicotine est délivrée par l’ecigarette ou son lien avec l’incitation à fumer chez les jeunes, un sujet qui continue d’inquiéter.

 Pour les chercheurs, si la cigarette électronique apparaît comme un outil potentiel pour arrêter le tabac, il est désormais urgent d’apprécier la balance entre les bénéfices et les risques pour les différents types d’utilisateurs (femmes enceintes, fumeurs invétérés, asthmatiques, etc.). Rappelons qu’elle comptait entre 13 et 20 millions d’utilisateurs au monde en 2015, dont 500 000 à 3 millions en France, selon les sources.

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