TABAC / Ses effets délétères sur le système digestif

On sait que la fumée du tabac est irritante et cancérigène et que l’arrêt de la cigarette réduit le risque de survenue de certains cancers, comme en témoignent les études épidémiologiques menées chez les anciens fumeurs. On pense évidemment aux poumons, mais tous les organes digestifs sont aussi concernés.

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On sait que la fumée du tabac est irritante et cancérigène et que l’arrêt de la cigarette réduit le risque de survenue de certains cancers, comme en témoignent les études épidémiologiques menées chez les anciens fumeurs. On pense évidemment aux poumons, mais tous les organes digestifs sont aussi concernés.

Pour les tumeurs du côlon, un cancer très fréquent (43 000 cas par an), la responsabilité spécifique du tabac semble peu importante tant il existe d’autres facteurs de risque (alcool, viande rouge, manque d’activité physique, surpoids…). Il n’en reste pas moins que «réduire, même de quelques pourcents, le risque d’un cancer très fréquent est loin d’être négligeable», rappelle le Pr Laurent Beaugerie, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

Autre cancer, celui du pancréas. «Pour ce second cancer digestif (plus de 10 000 cas annuels, en augmentation), la contribution du tabac est plus franche: on sait qu’il en multiplie par deux ou trois le risque de survenue», poursuit le spécialiste. Même chose pour les tumeurs de la sphère ORL (17 000 cas par an) et de l’œsophage (6 000 cas par an), où le tabac potentialise l’effet d’autres facteurs de risque, comme la consommation excessive d’alcool.

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