
Tabac – Sortir de l'addiction au tabac - sauvegarde version originale
Traitements de substitution
La cigarette électronique
Pourquoi essayer la vape ?
Parce que vapoter n’est pas fumer ! Même si on essaye d’assimiler la cigarette électronique à un produit du tabac, elle est reconnue aujourd’hui au moins 95% moins nocive que le tabac, d’un ordre comparable aux sprays, et ne génère ni goudrons, monoxyde de carbone ou particules fines responsables de toutes les maladies liées au tabagisme.
Les expériences des vapoteurs nous apprennent depuis quelques années que globalement les gens se sentent beaucoup mieux après être passés à la vapote. Les signes tels que l’essoufflement, la toux matinale, le teint cireux, la mauvaise haleine, etc. disparaissent au profit d’un regain d’énergie. L’adaptation à la vapote n’est pas toujours immédiate, les signes du sevrage tabagique se faisant malgré tout ressentir chez certaines personnes (insomnies, toux de ‘décrassage’, anxiété, énervement, etc.) mais une fois ce temps d’adaptation passé (en général 2 à 3 semaines), les premiers signes positifs apparaissent.
Le sevrage est par contre grandement facilité par le maintien de 4 facteurs importants pour l’ex-fumeur :
- l’administration de nicotine
- le geste
- la vapeur
- la contraction de la gorge (hit)
Comment débuter ?
Ce qu’il vous faudra impérativement avoir pour débuter :
- 2 batteries ou une batterie rechargeable en USB
- 2 clearomiseurs
- Des résistances de remplacement
- 1 chargeur
- plusieurs flacons de e-liquides de différents dosages nicotiniques et différentes saveurs afin de trouver celui qui vous convient le mieux
Pour en savoir plus sur la cigarette électronique vous pouvez consulter notre article, rédigé en collaboration avec Aiduce
Spray Nicotinique :
Il est utilisé le plus souvent pour soulager les grosses envies de fumer. Il semble en général assez fort, c’est dû aussi à la présence de menthol.
Il délivre la même dose de nicotine qu’un comprimé classique de nicotine, mais elle arrive beaucoup plus vite dans le sang, car elle passe à travers la muqueuse buccale rapidement, le spray est efficace dès 60 secondes (1 mg de nicotine par dose).
Le spray à la nicotine s’utilise à chaque fois qu’on en ressent le besoin, en évitant de dépasser l’équivalent de 4 pulvérisations par heure, pendant 16 heures.
Une pulvérisation dans la bouche : sur les joues. Placer le spray un peu de côté pour atteindre l’intérieur de la joue. On peut vaporiser sur la langue et faire passer sur l’intérieur des joues ensuite, en bougeant la langue, l’essentiel est de bien couvrir la muqueuse des joues.
Il ne faut pas dépasser 2 pulvérisations par prise.
Attention! Il faut signaler la présence de 100mg d’éthanol dans chaque pulvérisation soit 15g d’alcool au total dans un flacon.
Il faut s’abstenir de manger et de boire lors de la pulvérisation, ou juste après. Attendre quelques secondes avant de déglutir.
Lors de l’utilisation du spray, le hoquet est l’effet secondaire le plus fréquent. Il apparaît chez plus d’un utilisateur sur 10.
Inhalateur à nicotine :
À chaque inhalation, on aspire de l’air chargé de mini-gouttelettes de nicotine qui se déposent sur les muqueuses buccales.
Le flux d’air aspiré à travers la cartouche libère la nicotine qui est absorbée dans la bouche. La quantité de nicotine d’une inhalation est plus faible que celle contenue dans une bouffée de cigarette, l’inhaleur doit être utilisé plus longtemps que ne dure la consommation d’une cigarette.
Une cartouche à inhaleur entamée doit être utilisée dans les 12 heures. Une cartouche peut libérer en principe jusqu’à 4 mg de nicotine, mais tout dépend de la façon d’aspirer, en réalité la plupart du temps c’est beaucoup moins. On ne dépasse pas les 12 cartouches par jour.
L’inhaleur peut être associé sans souci aux patchs et/ou aux substituts oraux (pastilles, gommes).
Il est un peu tombé en désuétude.
Avantages: C’est un outil que l’on peut porter à la bouche, et qui calme en cas d’envies.
Inconvénients: On conserve le geste du fumeur.
Substituts nicotiniques :
Ces produits ont pour but de réduire les signes cliniques de manque en apportant une une quantité suffisante de Nicotine au patient qui arrete. Les substituts sont très utile pour arrêter sans trop ressentir le craving au début du sevrage, il existe cependant des inconvénients (eczéma pour les patches, brulures phrayngées pour les gommes etc…)
– Durée d’utilisation
La durée d’utilisation entre 6 semaines à 9 mois selon les fumeurs. De plus en plus, les tabacologues les prescrivent plus longtemps, car la réussite du sevrage est plus grande avec un port un peu long, mais tout dépend de la dépendance au tabac.
– Dépendance
Les patchs ne provoquent pas de dépendance. Personne ne devient accro aux patch, c’est à cause de leur mode de diffusion lente, pas de shoot.
– Les dosages:
Il existe différents dosages qu’on adapte en fonction du nombre de cigarettes que le fumeur consomme chaque jour, et de sa dépendance, de son « ancienneté » de fumeur.
– Les différents patchs :
—- 24 heures petit 7 mg, délivrant 7 milligrammes de nicotine au cours de la journée
—- 24 heures moyen 14 mg (14 mg de nicotine sont délivrés)
—- 24 heures grand 21 mg (21mg de nicotine sont délivrés)
—- 16 heures moyen 10 mg (10 mg de nicotine délivrée)
—- 16 heures grand 15 mg (15 mg de nicotine délivrée)
—- Il existe aussi des patch à 25 mg 16 heures. (Nicorette Skin).
On évalue la dépendance avec plusieurs tests, le plus connu est celui de Fagerström (voir les commentaires).
Les tabacologues peuvent conseiller le port de plusieurs patch au début de la défume.
Traitements médicamenteux
Bupropion :
1 des premiers traitements non substitutif puisqu’il s’agit d’un antidépresseur. Son efficacité a été prouvée lors de nombreuses études où il a été jugé plus efficace que le placebo. Le traitement doit être prévu une semaine avant le début du sevrage (150MG/jour pendant 3 jours puis 300mg/jour). La durée totale du traitement en doit pas durer plus de 9 semaines. (Lien pour en savoir plus)
Varénicline :
La varénicline est un agoniste partiel sélectif des récepteurs cholinergiques nicotinique. Il est censé inhiber l’effet de la nicotine exogène. L’administration de la varénicline doit débute 1 à 2 semaines avant l’arrêt. La durée de traitement est de 3 mois, on peut envisager 3 mois supplémentaires. (Lien pour en savoir plus)
Nortryptiline :
La notrypline est considérée comme un traitement de deuxième intention au sevrage tabagique (du moins aux Etats-Unis), il présente des indésirables comme un effet sédatif, un hy potension orthostatique ou des troubles de rythme…
Traitements non médicamenteux :
De nombreux fumeurs décident d’arrêter le tabac sans l’aide d’un traitement ou d’un spécialiste. C’est en particulier le cas pour les jeunes fumeurs. Le médecin doit s’assurer que le fumeur a eu une information sur les risques sanitaires du tabac, les aides dont il peut bénéficier pour arrêter et les mécanismes de dépendance. Le fumeur sera conseillé par rapport à son environnement afin de transformer son lieu de vie en espace non-fumeur (retirer les cendriers chez lui, jeter les vieux paquets, informer ses amis de sa décision…). Des numéros de téléphone lui seront données afin qu’il puisse bénéficier d’une écoute individuel s’il ressent le besoin de parler de ses difficultés à arrêter (lien en parler). Les groupes d’entraide à l’arrêt du tabac lui seront également proposés ainsi que des psychothérapies comportementales pour travailler sur l’estime de soi, la confiance et la gestion des problèmes liés à l’arrêt.
Pour rencontrer une communauté de personne souhaitant arrêter de fumer, vous pouvez vous rendre sur le groupe JeNeFumePlus !
Aller plus loin sur l’espace Tabac
Informations, parcours d’évaluations, bonnes pratiques, FAQ, annuaires, ressources, actualités...
Découvrir