Le rapporteur de la plus haute juridiction administrative a estimé mercredi que l’Agence de sécurité du médicament avait eu raison de limiter la dose maximale de ce médicament dans le traitement de l’alcoolisme.
Picture taken on April 26, 2012 shows boxes of Baclofene medicines produced by French multinational pharmaceutical company Sanofi Aventis. French health authorities have approved on April 25, 2012 the use of Baclofen, a drug, originally designed to treat nervous spasms, for the treatment of alcoholism on a "case by case" basis. AFP PHOTO DAMIEN MEYER - RESTRICTED TO EDITORIAL USE / AFP PHOTO / DAMIEN MEYER
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a-t-elle fait preuve d’un excès de prudence en limitant en juillet 2017 la dose maximale de baclofène qu’un médecin peut prescrire dans le traitement de l’alcoolisme ? Saisi par une patiente qui estimait que cette décision avait de fait interrompu le recours à ce médicament, c’est la question qu’a examinée, mercredi 2 mai, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française.
Commercialisé à l’origine comme relaxant musculaire pour les personnes atteintes notamment de sclérose en plaque, le baclofène a permis ces dernières années, grâce une utilisation détournée, de spectaculaires sorties de graves addictions à l’alcool. Aujourd’hui, selon Thomas Maës-Martin, époux de la requérante et fondateur du collectif Baclohelp, présent à l’audience mercredi, près de 40 000 personnes suivraient un traitement en France, dont 4 000 avec des doses supérieures à 150 mg/j.Informations, parcours d’évaluations, bonnes pratiques, FAQ, annuaires, ressources, actualités...