Le candidat d'En Marche!, dévoilant quelques propositions dans «Le Figaro», semble avoir modifié son discours sur les questions de sécurité, en particulier sur la législation sur les stupéfiants.
Emmanuel Macron a manifestement changé d’avis sur la question de la législation sur les stupéfiants. Le candidat d’En Marche!, détaillant certaines de ses propositions en matière de sécurité dans «Le Figaro», semble avoir pris le contrepied de ce qu’il présentait comme ses orientations il y a tout juste six mois. Revendiquant désormais la «tolérance zéro» pour la délinquance, il explique ainsi qu’elle doit s’appliquer à tous les petits délits, «du vol à l’étalage à l’usage de stupéfiants». «Je ne crois pas à la dépénalisation des « petites doses » ni aux peines symboliques. Cela ne règle rien», précise encore l’ex-ministre. «Les usages de stupéfiants ont donné lieu, en 2014, à 170 000 interpellations, dont 102 000 dossiers transmis à la justice. Ces 102 000 procédures ont débouché sur 40 000 rappels à la loi. Il n’y a eu au final que 30 000 audiences judiciaires, qui ont conduit pour l’essentiel (22 000) à des peines d’amendes de 296 euros en moyenne! (…) Il faut pouvoir sanctionner sur-le-champ par une amende -100 euros environ-, plus dissuasive et efficace», propose-t-il.
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