« C’était la première fois qu’un lycée m’appelle pour du tabagisme. Je m’attendais à deux élèves. Mais ils sont venus à vingt ! On a dû créer un second groupe », sourit Pauline Dano, chargée de prévention à l’Association de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa).
L’Amiral-Ronarc’h a réalisé un questionnaire auprès de ses élèves. « Tout le monde y a répondu, le même jour, à la même heure », explique l’infirmière, Nadine Le Dantec. Résultat: l’établissement compte 21% de fumeurs. C’est 5% de moins qu’il y a trois ans.
« La dépendance s’installe vite »
Surtout, ils sont 14% en seconde, mais 30% en terminale! « Certains commencent au lycée, s’est émuPatrick Floch, le proviseur. On ne pouvait pas rester les bras croisés ! » Il a sollicité l’Anpaa pour « Le tabac met les voiles ».
Deux réunions pour les élèves (et profs) volontaires ont été organisées, avec succès, sur le temps scolaire. C’est anonyme. Et « pas de jugement, pas de morale » ! Pauline Dano remarque: « Les élèves savent que fumer n’est pas bon. Mais ils essaient, en pensant que c’est facile d’arrêter. Or, la dépendance s’installe vite. Et, après, c’est dur d’arrêter. »
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