Addiction aux jeux : l’OMS tire la sonnette d’alarme sur les ados

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Depuis 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaît officiellement le « trouble du jeu vidéo » comme une pathologie dans la classification internationale des maladies (CIM-11). Une décision qui suscite débats chez les médecins, parents et joueurs, alors que des titres comme Fortnite ou Brawl Stars attirent des millions d’adolescents et inquiètent par leurs mécanismes addictifs. Quand le jeu…

Depuis 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaît officiellement le « trouble du jeu vidéo » comme une pathologie dans la classification internationale des maladies (CIM-11). Une décision qui suscite débats chez les médecins, parents et joueurs, alors que des titres comme Fortnite ou Brawl Stars attirent des millions d’adolescents et inquiètent par leurs mécanismes addictifs.

Quand le jeu devient pathologique

Jusqu’à récemment, l’excès de jeu vidéo était perçu comme une simple passion envahissante. Désormais, l’OMS le définit comme un trouble caractérisé par une perte de contrôle, une priorité accrue accordée au jeu au détriment des activités quotidiennes, et la poursuite de cette pratique malgré des conséquences négatives. Pour être diagnostiqué, ces signes doivent persister au moins 12 mois. Si la prévalence mondiale reste faible (4,7 % en moyenne), l’impact social et familial peut être majeur.

Études et alertes médicales

En France, une enquête menée auprès de collégiens révélait déjà qu’un adolescent sur huit présentait un usage problématique. Le Dr Olivier Phan, pédopsychiatre à la clinique de Sceaux, observe que des jeux comme Roblox et Brawl Stars arrivent systématiquement en tête des consultations. Selon lui, les mécaniques compétitives, les avatars valorisants et les achats intégrés créent un « cocktail d’addiction » : certains jeunes dépensent jusqu’à 3 000 euros dans ces jeux.

Un phénomène concret dans les familles

Prenons l’exemple de Tom, 14 ans, scolarisé en 3e. Ses parents constatent une chute de ses résultats scolaires, des repas boudés et des nuits écourtées au profit de longues sessions de jeu. Ces signaux  isolement social, obsession du jeu, impossibilité d’arrêter figurent parmi les critères d’alerte cités par les addictologues. En savoir plus : www.passeportsante.net.

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