Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette inégalité entre les deux sexes face à l’arrêt du tabac, au moment où les femmes sont de plus en plus nombreuses à souffrir d’un cancer du poumon.
Le cancer du poumon reste l’une des principales conséquences du tabagisme, et l’arrêt de la cigarette demeure un défi majeur.
Les femmes rencontrent souvent plus de difficultés que les hommes à se libérer de cette dépendance. Entre peur de la prise de poids, pression sociale et spécificités hormonales, plusieurs facteurs expliquent cette résistance.
Les experts soulignent que l’addiction à la nicotine est renforcée par des freins psychologiques et biologiques, rendant le sevrage plus complexe. Pour autant, les chiffres montrent une baisse progressive du nombre de femmes qui fument en France.
Tabac et femmes : un sevrage plus complexe
Pression sociale et image corporelle
La peur de prendre du poids constitue un frein majeur pour les femmes qui souhaitent arrêter de fumer. L’image corporelle joue un rôle central : la société associe souvent la cigarette à une silhouette mince et à une certaine séduction. Cette représentation influence les comportements et renforce l’addiction tabagique. Même si la prise de poids liée au sevrage est généralement temporaire, elle reste un obstacle psychologique puissant. Les experts rappellent que cette crainte peut retarder ou compromettre les tentatives d’arrêt, malgré les risques sanitaires évidents.
Spécificités hormonales et vulnérabilité accrue
Les hormones féminines influencent directement la difficulté du sevrage. La nicotine réduit la production d’œstrogènes, perturbant la régulation de l’humeur et du stress. Les femmes sont donc plus exposées aux effets négatifs du manque : irritabilité, anxiété, envies accrues et d’autres signes. Ces symptômes s’intensifient particulièrement en période prémenstruelle, où les variations hormonales augmentent la vulnérabilité. Cette interaction entre tabac et hormones explique pourquoi les femmes ressentent plus fortement les effets du sevrage et pourquoi leurs tentatives d’arrêt sont souvent plus ardues que celles des hommes.
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