L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande aux laboratoires de réduire le nombre de comprimés dans les boîtes de benzodiazépines, pour limiter leur usage prolongé, souvent abusif. Ces traitements exposent, en effet, à un fort risque de dépendance et d’effets secondaires graves.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a demandé, le 30 juin 2025, aux laboratoires de réduire le nombre de comprimés dans les boîtes de benzodiazépines. Il s’agit de traitements comme le zopiclone, le zolpidem ou le nitrazépam (autrement dit Stilnox, Imovane, Mogadon et leurs génériques), qui sont prescrits contre l’insomnie. L’utilité de ces molécules, qui ont fait leurs preuves, n’est pas contestée, mais leur usage doit être limitée dans le temps.
En théorie, les prescriptions de benzodiazépines ne doivent pas dépasser un mois pour les insomnies, et pas plus de trois mois pour traiter l’anxiété. Or, les autorités sanitaires constatent que ces médicaments font l’objet d’un mésusage persistant en France, et d’une utilisation sur une trop longue durée.
L’Agence du médicament demande donc aux laboratoires de distribuer désormais de nouvelles boîtes contenant moins de comprimés, entre 5 et 7, au lieu de 10 ou 14. L’ANSM espère ainsi pouvoir mieux réguler cette consommation.
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