L'étude française PAD (Psilocybin in Alcohol Dependence) dirigée par le Pr Amandine Luquiens, médecin addictologue au CHU de Nîmes, parue dans la revue de référence Addiction, démontre l’intérêt de la psilocybine dans les troubles liés à l’alcool et la dépression. Des résultats préliminaires encourageants qui valident l'intérêt et l'efficacité des psychothérapies assistées par psychédéliques.
La psylocibine, le principe actif des champignons hallucinogènes, montre son intérêt pour accompagner les patients alcoolodépendants déprimés. Telle est la conclusion de l’étude française PAD (Psilocybin in Alcohol Dependence) dirigée par le Pr Amandine Luquiens, médecin addictologue au CHU de Nîmes dont les premiers résultats viennent tout juste d’être publiés dans la revue internationale Addiction.
A la fois une belle reconnaissance pour une étude lancée en février 2024, la première à évaluer la faisabilité, l’acceptabilité et l’efficacité préliminaire de ce psychédélique, mais aussi une très bonne nouvelle face à une approche qui s’inscrit dans un regain d’intérêt international pour ces thérapies et où l’Hexagone affichait jusqu’à présent un certain retard.Informations, parcours d’évaluations, bonnes pratiques, FAQ, annuaires, ressources, actualités...