Être « malade du jeu vidéo », ça ressemble à quoi ?

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Autres addictions comportementales

Après l'annonce de l'Organisation Mondiale de la Santé qui a reconnu l'addiction aux jeux vidéo comme une maladie, à quoi ressemble le quotidien de ces accros aux manettes ? L'Espace Barbara à Nantes est une des deux seules structures françaises qui a un dispositif complet de soin en addictologie aux jeux vidéo.

Au sein de l’Espace Barbara de Nantes, ils sont quelques dizaines à être suivis pour des addictions graves aux jeux vidéo. Le profil type : 95% de garçons, 23 ans de moyenne d’âge et des troubles graves.  C’est le cas de Florent, 20 ans. Il vit chez sa mère en Vendée. Il a arrêté ses cours il y a quelques mois.

« Je passais 5 jours sans me brosser les dents, 15 jours sans prendre une douche »

Florent : « Mes petites habitudes, je me lève vers 13h/14h. J’essaie de dire bonjour à ma mère et à mon petit frère.  Pendant ce temps, j’ai déjà allumé mon ordinateur. Je remplis la bouteille d’eau. Quand les joueurs de mon équipe sont présents en ligne, je joue à « Black Squad », un jeu de guerre gratuit sur PC. Je joue souvent jusqu’à 4 heures du matin.  Je ne vois pas le temps passer. Je continue à manger mais pendant une période, je passais 5 jours sans me brosser les dents, ou 15 jours sans prendre une douche. _On lance une partie, puis une autre et ça décale tout. Là, par exemple, on est vendredi et je suis pas sorti de chez moi depuis mardi.__ »_

Florent se rend à l’Espace Barbara, une fois par semaine, pour se soigner. Soins, séance de thérapie, petit à petit, il essaie de se détacher de son addiction et de comprendre d’où elle vient.

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