La médecine générale et les prescriptions d’opioïdes, une étude de l’OFDT

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L’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publie aujourd’hui les premiers résultats de son étude sur les usages de médicaments opioïdes antalgiques (EMOA), lancée en 2022 et financée par le fonds de lutte contre les addictions, géré par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), dans le cadre de la Feuille de route « prévenir et agir face aux…

L’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publie aujourd’hui les premiers
résultats de son étude sur les usages de médicaments opioïdes antalgiques (EMOA), lancée en 2022 et
financée par le fonds de lutte contre les addictions, géré par la Caisse nationale d’assurance maladie
(CNAM), dans le cadre de la Feuille de route « prévenir et agir face aux surdoses opioïdes 2019-2022 »
adoptée par le ministère de la Santé et de la Prévention.

Dans un contexte d’augmentation des prescriptions de ces médicaments dans le
traitement des douleurs chroniques non liées au cancer depuis une dizaine d’années, en lien avec la mise
en place d’une politique de lutte contre la douleur en France. Cette publication permet de mieux décrire les pratiques des médecins généralistes, premiers prescripteurs de médicaments opioïdes.

Quelles sont leurs modalités de prescription et comment font-ils pour gérer des situations complexes. Cette analyse reprend le récit de 23 médecins généralistes dans différents contexte : centre de santé, cabinet libéral, maison de santé pluriprofessionnelle, établissement
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Ce Tendances n°156 apporte donc des éléments de connaissance concernant les pratiques de
prescription d’antalgiques opioïdes de ces professionnels de santé en s’intéressant aux enjeux qui y sont
liés, en particulier celui des difficultés de coopération entre les acteurs du système de soins.

Trois éléments structurent la décision de prescrire ou de déprescrire des médicaments opioïdes
antalgiques : le travail collectif (c’est-à-dire le recours aux praticiens souvent hospitaliers car jugés plus
compétents pour orienter la prescription de médicaments opioïdes antalgiques), les savoirs scientifiques
(la recherche de connaissances à travers les revues spécialisées telles que Prescrire et, moins
fréquemment, les recommandations de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de
santé – ANSM) et l’expérience pratique (le retour d’expérience d’un patient ou l’observation du médecin
de sa patientèle).

Voir la suite sur le site de l’OFDT 

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