Jusqu’à présent, l’arrêté du 22 août 1990 était interprété par la Mildeca comme une restriction à la récolte des fleurs de chanvre et leur transformation. « Sont autorisées la culture, l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle et commerciale (fibres et graines) des variétés de Cannabis sativa L. répondant aux critères suivants : la teneur en THC de ces variétés n’est pas supérieure à 0,20 % », précise le texte. Le récent arrêt Kanavape est néanmoins venu clarifier la chose et autoriser la vente de produits à base de CBD extrait de fleur, alors même que le CBD serait interdit de fabrication en France.
La parenthèse « (fibres et graines) » est primordiale. Avec cet arrêté, les chanvriers doivent aujourd’hui jeter la fleur après récolte. Et c’est précisément la fleur qui renferme les cannabinoïdes, dont le CBD et le THC. Elle est donc indispensable pour créer des produits à base de CBD, 100% légaux en France depuis l’arrêt « Kannavape » pour peu que le CBD ait été extrait à l’étranger.
La Mildeca, placée sous l’autorité du Premier ministre cherche aujourd’hui à « sécuriser de la production à la commercialisation du CBD », explique Nathalie Fichaux. La directrice de l’interprofession du chanvre, jointe par Newsweed, a participé à plusieurs réunions avec la Mildeca.
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