Lorsque j’aborde la question des cigarettes roulées avec mes patients, c’est à chaque fois la même déconvenue : ils sont persuadés qu’elles sont moins toxiques que les autres cigarettes, celles achetées chez le buraliste. Or cela est faux, comme le montre l'article ci-dessous. Certes, elles leur reviennent moins chères à l’unité. La différence est imputable aux taxes moins élevées pour…
Lorsque j’aborde la question des cigarettes roulées avec mes patients, c’est à chaque fois la même déconvenue : ils sont persuadés qu’elles sont moins toxiques que les autres cigarettes, celles achetées chez le buraliste. Or cela est faux, comme le montre l’article ci-dessous.
Certes, elles leur reviennent moins chères à l’unité. La différence est imputable aux taxes moins élevées pour les roulées, ce qui en train d’être modifié en France, avec une augmentation de 15 % des taxes appliquées au tabac à rouler.
En effet, en raison du prix moindre, c’est un produit d’entrée dans le tabagisme chez les jeunes (qui pourront aussi y ajouter du cannabis, de l’herbe ou de la résine), et également un produit préféré par les précaires.
Pour en savoir plus : lire l’article original
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.
Les data visualisations de cet article ont été réalisées par Marie Simon.Philippe Arvers, Médecin addictologue et tabacologue, Université Grenoble Alpes (UGA)