Après avoir appris à des singes à parier, des chercheurs ont découvert l'aire cérébrale impliquée dans la prise de risque chez les primates. Ils sont même parvenus à l’inactiver... Une piste thérapeutique pour les joueurs invétérés humains?
Des neurobiologistes américains ont mené une recherche pour voir quels circuits neuronaux étaient liés à la prise de risque chez les primates. Spécialistes de la prise de décision et du self-contrôle, les deux chercheurs Veit Stuphorn et Xiaomo Chen étudient ce qui pousse certains humains à faire des paris – voire « flamber » – contre leur intérêt. Cela leur a permis d’identifier le circuit neuronal impliqué dans la prise de risque.