L’activité physique adaptée pour contribuer à réduire les risques professionnels

Réduire les risques de développer des maladies, traiter les principales pathologies chroniques (diabète, cancers, addictions…), prévenir les risques de rechute, lutter contre le stress, éviter certaines douleurs… Les bienfaits de l’activité physique pour la santé sont multiples.

Mais pour que l’activité physique soit bien accueillie par les malades ou les personnes en vulnérabilité, qu’elle leur apporte des résultats tangibles et que leur engagement et leur motivation perdurent, il est crucial de tenir compte de leurs limitations physiques et psychiques et ainsi réduire le taux d’abandon (40 % en addictologie). Raison pour laquelle on parle alors d’activité physique adaptée, thérapeutique non médicamenteuse.

Des solutions existent en effet sur tout le territoire pour accueillir, orienter et accompagner des personnes éloignées de la pratique d’activité physique, notamment pour des raisons de santé. Les médecins ont ainsi la possibilité de prescrire à leurs patients la pratique d’une activité physique adaptée, et de les orienter vers des structures dédiées.

Parmi elles, 573 maisons sport-santé encadrent cette pratique adaptée :

  • in situ avec des professionnels formés et compétents (coachs, éducateurs sportifs, enseignants en activité physique adaptée, kinésithérapeutes…),
  • ou qui proposent aux entreprises un éventail de services visant à promouvoir l’activité physique adaptée sur le lieu de travail (ateliers d’information et de sensibilisation, création d’environnements professionnels favorables, mise en œuvre d’offres de pratiques en milieu professionnel…).

Car rappelons-le, la pratique d’une activité physique adaptée contribue à réduire les risques professionnels, les troubles musculosquelettiques, les troubles psychosociaux et améliore le capital santé des collaborateurs.

Murielle Gutierrez (Amande épicée)

Retour