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Sortir des addictions comportementales (nouvelle fenêtre)
Les traitements des addictions comportementales sont essentiellement psychothérapiques. Ces psychothérapies seront adaptées à l’addiction en cause.
Parallèlement un certains nombre de travaux de recherche sont en cours concernant la possibilité d’efficacité sur les addictions comportementales de certains médicaments des addictions aux substances psychoactives.
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Comprendre les dépendances comportementales (nouvelle fenêtre)
Sur son site, l’Institut Fédératif des Addictions Comportementales (IFAC), les addictions comportementales sont définies de la manière suivante.
Les addictions comportementales peuvent se définir comme « le résultat d’une interaction entre un individu et un « objet externe », banal, commun utilisé par tous : les jeux, les achats, la nourriture, le sport… Ces addictions touchent les mêmes systèmes cérébraux que les addictions aux produits et peuvent engendre des conséquences similaires (syndrome de sevrage, complications psychiatriques).
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Les complications des addictions comportementales (nouvelle fenêtre)
Si l’on ose dire, la première complication de l’addiction comportementale est « l’addiction ». C’est à dire que le sujet a perdu le contrôle de son comportement qu’il poursuit malgré les conséquences souvent très négatives qui en dépendent.
La perte de contrôle ou les dommages encourus, notamment sociaux et familiaux, le font souvent terriblement souffrir.
De façon plus spécifique, les dommages entraînés sont en lien avec les comportements excessifs :
- Perte financière, endettement pour les achats et les jeux
- Problématiques sexuelles, conflits conjugaux pour les addictions sexuelles
- Décrochage scolaire ou professionnel pour les addictions aux jeux-vidéos
- Conséquences physiques, psychiatriques, familiales et sociales des troubles des conduites alimentaires.
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Dépendances comportementales et société (nouvelle fenêtre)
Selon l’IFAC :
Quelques estimations* ont été publiées :
- entre 5,8 et 7 % de la population serait addicte aux achats
- entre 0,1 et 5, 8% aux jeux de hasard et d’argent
- entre 1 et 4 % seraient anorexiques et 1 à 2 % boulimiques
- environ 3 % seraient addictes au sport
- et entre 2 et 6 % au sexe…