Retrouvez sur cette page des témoignages de personnes ayant connu des problèmes avec l’alcool ou ayant vécu l’alcoolisme d’un proche.

TÉMOIGNAGE. « Tout seul, on n’y arrive pas » : les Alcooliques anonymes, groupe d’entraide salutaire

Autour de la table, ils ont tous un point commun. L’alcool les a emmenés loin. Beaucoup trop loin. Souffrance, désocialisation, violence… et délivrance. Parce qu’un jour ou l’autre, certains d’entre eux ont voulu en finir, mais surtout en sortir. C’est comme cela qu’ils ont poussé la porte des Alcooliques anonymes (AA)*.

"Mon salarié était ivre tous les jours "

Découvrez l’histoire de Claude, un exploitant agricole qui a eu à gérer un collaborateur victime d’alcoolisme. Il raconte ses difficultés pour lui en parler, les conséquences que cela a eu sur son exploitation et les solutions qu’il a tenté de mettre en oeuvre. Ce témoignage illustre bien, dans n’importe quels secteurs’ les difficultés inhérentes à la gestion d’un collaborateur victime d’addiction. Il faut composer avec le silence permanent de l’employé sur le sujet, l’inciter à se prendre en charge puis finalement savoir intervenir.

Ewan McGregor alcoolique, il évoque ses années de dépendance : "J'avais vraiment honte de moi"

Ewan McGregor, qui a prêté ses traits au maître Jedi Obi-Wan Kenobi dans "Stars Wars", a laissé ses années de débauche derrière lui. Sobre depuis plusieurs années, il était pourtant loin de s'imaginer plonger dans l'addiction.

"Hervé” raconte comment il a rompu avec l’alcool

C’était le 18 juin 1988. « Une date qu’on n’oublie pas en général », remarque Hervé (prénom d’emprunt). Ce jour-là, il a réussi à dire « non » à l’alcool. Mais avant que le Léonard se décide à pousser la porte des Alcooliques anonymes, il s’est passé du temps. Sa consommation débute de manière « festive ». Puis, vient l’époque de « la tisane de 11 h, quand je travaillais dans le bâtiment ». Si l’alcoolisation « était courante sur les chantiers », la pause « tisane » perdure quand Hervé, qui vit alors en région parisienne, se met à travailler en bureau...

Témoignage. « Nous sommes toujours à un verre de retomber »

Le groupe des Alcooliques Anonymes(AA) a démarré à Sablé-sur-Sarthe en février 2014 à l’initiative de Christian, il se réunit tous les mercredis soir. Après 23 ans d’abstinence, il souhaitait qu’un groupe se crée à Sablé pour « aider les personnes concernées à sortir de la maladie ». Il aimerait maintenant qu’il soit mieux connu. Frédéric, 34 ans, en fait partie depuis octobre 2014. Il témoigne pour montrer le chemin parcouru et l’importance que peuvent avoir ces rendez-vous hebdomadaires pour libérer la parole et s’éloigner de cette maladie qu’est l’alcoolisme.

lles ont stoppé ou réduit leur consommation

Julie a longtemps traîné un problème de dépendance à l’alcool, qui a commencé à la suite de différentes difficultés rencontrées dans sa vie. «Quand j’allais dans un party, je virais une brosse, jusqu’à ne plus trop me rappeler ce qui s’était passé la veille. Au début, je disais aux gens que je n’avais pas de problème, que je buvais seulement de la bière et du vin. À la fin, je buvais tous les jours et je cachais des bouteilles de vodka dans la maison pour en avoir toujours à portée de main.»
Elle a arrêté de boire en 2012.

Addict’aide ils s’en sont sortis : Jean-Claude Tomczack

L’alcoolisme de Jean-Claude a commencé dans les bals lors de sa jeunesse où il consommait des cocktails à base de rhum et de limonade appelé “Parisienne”. Essentiellement festive au début sa consommation s’est progressivement banalisé jusqu’à devenir une habitude quotidienne. C’est à la suite d’un accident de voiture qu’il prend conscience qu’il a besoin d’aide.

Un verre après le travail et avant les enfants, quand peut-on parler d’excès ?

Louise (1) boit «au moins une bière et deux verres de vin rouge tous les soirs». Et ce, qu’elle soit «seule ou avec quelqu’un». C’est le rituel que cette mère de deux enfants, la trentaine, a mis en place pour parvenir à se «détendre», «faire le vide» et «se poser». Charlotte, même tranche d’âge, concède aussi avoir un rapport à l’alcool plus quotidien depuis la naissance de ses deux filles. «C’est devenu mon sas de décompression. Avant, pour me détendre, je rentrais chez moi, j’enfilais mon bas de pyjama et me collais devant le “Grand Journal”.

TEMOIGNAGE / Jour zéro, j'arrête

La seule preuve de mon existence ce sont les marteaux-piqueurs qui me transpercent le crâne. Ca me fait tellement mal que forcément, ça veut dire que j’existe un peu. À part ça, c’est le vide intersidéral. Je trimballe ce dégoût de moi-même qui donne un goût amer à la pizza froide. Mes pensées sont comme des routes parsemées de trous béants, un gruyère de réflexions sans queue ni tête, nausée incertaine, vais-je ou ne vais-je pas dégueuler, telle est la question.

Addict'aide ils s'en sont sortis : découvrez l'histoire de Guy Pernès

Guy est un homme franc, attachant qui a toujours le mot pour rire. Et pourtant sa vie n'a pas été simple notamment à cause de ces problèmes d'addictions (alcool, cannabis, cocaïne) qui ont marqué plus de 20 ans de sa vie...

TEMOIGNAGE / Retrouvez les témoignages audio de l’association Al-Anon

Dans ce fichier vous trouverez un ensemble de témoignages de patients alcoolique mais aussi de leurs proches et de leurs soignants. Les témoignages oscille entre des moments triste comme la prise de conscience de l’addiction de sa mère par une fille, mais aussi la présentation des groupes de paroles al-anon ou encore des témoignages de professionnels de santé.

Toi, ma dépendance à l’alcool

Tu es entrée sournoisement dans ma vie. Je ne t’ai même pas ouvert la porte. Tu es entrée sans faire de bruit, sans appel, sans rendez-vous. Je ne t’ai même pas invitée. Mais tu es là. Tu comptes bien rester. Je ne peux même pas t’en empêcher. C’est plus fort que moi. C’est plus fort que tout. J’ai même essayé de blâmer ma famille de t’avoir autorisée à entrer. Mais ce n’est pas sa faute. C’est moi qui ne suis pas capable de te dire non.

Témoignage : de mère en fille

Elle aimait les mots ma mère. Sauf qu’à partir de 18 h, elle pouvait à peine en aligner deux à la suite. Le lendemain, elle avait oublié tous ceux qui étaient sortis de sa bouche engourdie, ceux qui avaient servi à critiquer mon père dont les longues absences rendaient le combat inégal...

Témoignage : La ouate. Où comment j’en suis arrivée là.

Arrêter l’alcool, c’est enlever la ouate qui nous enveloppait. C’est avoir peur de se retrouver nu et que les autres voient les bourrelets moches, la cellulite, les cicatrices, les blessures mal refermées et malodorantes, grâce à la ouate, on cache, on fait illusion le temps d’une soirée...

Témoignage : Jour zéro. J’arrête.

La veille, j’étais à l’aéroport. Pas mal de temps avant d’embarquer. Sans vraiment l’avoir planifié, je passe d’un restaurant à l’autre dans le terminal pour boire une demi-bouteille de vin par-ci, une bière par là, une autre demi-bouteille et puis encore une bière et une autre, j’arrête de les compter.

Témoignage : la hyène, la voix de mon addiction

– Allez… un petit verre, juste un seul, ça ne peut pas te faire de mal. Je secoue la tête et bois rageusement le reste de mon cappuccino cul-sec. La voix, personne ne l’entend à part moi, poursuit son offensive. – Tu ne bois plus depuis deux semaines… Tant d’efforts, ça mérite bien une récompense.

Témoignage alcool : Nuage rose

La journée avait démarré aux aurores par un hurlement barbare (surnommé Morning Glory dans la liste déroutante des sonneries de réveil de mon téléphone) qu’un ciel griffé de coups de peinture rose orangé avait rendu moins traumatique.

Arrêter de boire ce n’est pas devenir sage, c’est devenir anti-système.

Vin heure est à 18 heures. C’est l’heure où la loi universelle édictée il y a des centaines d’années par les premiers bouilleurs de cru vêtus d’une feuille de vigne (ça fait partie du complot comme l’ouvre-bouteille qui vous tend les bras) nous autorise à inviter la ouate à s’asseoir à côté de nous pour déboucher la première bouteille.

Votre maman est malade

Votre maman est malade, cette maladie est difficile à comprendre mais il y a quelque-chose dont il ne faut pas douter : votre maman vous aime. Elle fait tout son possible pour se soigner et vous le savez. Quand la maladie prend le dessus et qu’elle boit elle ne maitrise plus rien et nous sommes démunis face à son comportement et malheureux.

Alcoolisme: «Je ne pense pas que l’on puisse s’en sortir seul» (Le Figaro)

TÉMOIGNAGE - Sophie, 53 ans, a vu sa consommation lui échapper au moment de son divorce. Cette cadre en communication raconte son combat contre l’alcool.

Elle est des nôtres - Un court-métrage de Ludovic Lang

Après une cure de sevrage alcoolique, Marie reprend le travail. Elle est très vite rattrapée par son passé.

Addiction à l’alcool : comment Marc et Philippe ont réussi à en sortir

Marc et Philippe reviennent de loin. Après de longues années de dépendance à l’alcool, ils ont réussi à se libérer de leur addiction. Ils nous racontent leur histoire.

Alcoolisme : "J'ai sombré littéralement, pour noyer plein de choses"

TÉMOIGNAGE. Marc Margelidon est un ancien malade alcoolique. Désormais guéri, il raconte cette période "d'enfer" et le déclic qui lui a donné la force de se soigner. Aujourd'hui, il mène une toute nouvelle vie.

Norbert, 61 ans : "J'avais une relation d'ami avec l'alcool, ça m'occupait à temps plein"

Norbert Ditsch, il y a quelques années, aurait pu finir à la rue. C'est son épouse Brigitte qui le dit. Sous l'influence de l'alcool pendant 30 ans, il parle d'un lien exclusif, une obsession qui ne le quittait jamais, si bien qu'il était "toujours à la recherche d'alcool". A lire dans les Dernières Nouvelles d'Alsace