• Sortir de l'addiction aux médicaments (nouvelle fenêtre)

    Pour les benzodiazépines

    Principaux risques liés à l’usage aigu : diminution de la vigilance, risque d’accidents, fatigue…

    Principaux risques liés à l’usage chronique : Il existe une suspicion de troubles cognitifs induits par les benzodiazépines. Des auteurs français ont retrouvé récemment une augmentation du risque de démence type Maladie d’Alzheimer en cas d’usage prolongé de benzodiazépines, mais ces résultats sont encore débattus sur le plan international.

    Pour les opiacés

    Le problème principal est celui de la dépendance et de l’addiction.

    On distingue : les troubles liés à l’usage des opiacés : intoxication aiguë et syndrome de sevrage et  les troubles induits par les opiacés (trouble psychotique, trouble anxieux, syndrome confusionnel, dysfonction sexuelle, trouble du sommeil).

  • Comprendre l'addiction aux médicaments (nouvelle fenêtre)

    On compte 5 grandes catégories de médicaments psychotropes destinés à traiter les troubles psychiatriques :

    • Les antidépresseurs utilisés pour le traitement de la dépression (tristesse, troubles du sommeil…) Ils peuvent entraîner des effets indésirables comme la somnolence ou la perte de vigilance.
    • Les neuroleptiques qui permettent de traiter les psychoses.
    • Les régulateurs de l’humeur souvent prescrit pour les troubles bipolaires.

    Ces trois catégories de psychotropes n’entraînent pas d’addiction. (c’est-à-dire pas de besoin compulsif, irraisonné de prendre des doses de plus en plus importantes). Ces médicaments entraînent toutefois une accoutumance qui impose de ne pas les arrêter brutalement sous peine de voir apparaître des signes liés à l’arrêt brutal.

    Dans la grande majorité des cas, la prise de médicament relève de prescriptions thérapeutiques et dans la mesure où elle fait l’objet d’un suivi, n’est pas problématique.

    2 autres catégories de psychotropes sont susceptibles d’entraîner des comportements addictifs :

    • Les anxiolytiques qui permettent de diminuer l’angoisse et les manifestations de l’anxiété en particulier les benzodiazépines type Valium, Tranxene, Lexomil.
    • Les Hypnotiques (somnifère) qui permettent de provoquer ou maintenir le sommeil type Benzodiazépine ou assimilé (Imovane, Stilnox).

    D’autre part, il existe des traitements de la douleur dont certains, les opiacés, sont susceptibles d’entraîner une addiction. Les autres antalgiques peuvent entraîner une accoutumance mais pas d’addiction à proprement parler.

    En cas d’échec avec les traitements dits de palier 1 (aspirine, paracétamol, AINS…), la prescription doit s’orienter d’abord vers les opioïdes faibles palier 2 (les médicaments à base de codéine ou de Tramadol)  puis, seulement, en cas d’échec de ceux-ci, vers les paliers 3 (les forts).

    La classification en 3 paliers de l’OMS devait être spécifique du cancer. En pratique, elle a été utilisée pour tout type de douleurs.

     

    Les consommations addictives de médicaments

    On peut considérer que la prise de médicament vire à l’addiction lorsque :

    • L’augmentation des souffrances entraîne une escalade médicamenteuse qui échappe au contrôle du malade
    • La surconsommation est volontaire
    • L’usage de ces médicaments est détourné de leur but thérapeutique par des consommateurs en quête de sensations
  • Les complications de l'addiction aux médicaments (nouvelle fenêtre)

    Pour les benzodiazépines

    Principaux risques liés à l’usage aigu : diminution de la vigilance, risque d’accidents, fatigue…

    Principaux risques liés à l’usage chronique : Il existe une suspicion de troubles cognitifs induits par les benzodiazépines. Des auteurs français ont retrouvé récemment une augmentation du risque de démence type Maladie d’Alzheimer en cas d’usage prolongé de benzodiazépines, mais ces résultats sont encore débattus sur le plan international.

    Pour les opiacés

    Le problème principal est celui de la dépendance et de l’addiction.

    On distingue : les troubles liés à l’usage des opiacés : intoxication aiguë et syndrome de sevrage et  les troubles induits par les opiacés (trouble psychotique, trouble anxieux, syndrome confusionnel, dysfonction sexuelle, trouble du sommeil).

  • Médicaments et société (nouvelle fenêtre)

     Quelques chiffres

    Il y aurait en France

    3,8 millions de consommateurs réguliers de médicaments psychotropes et 8,9 millions de consommateurs occasionnels.

    En 2017 21% des 15 ans et plus ont été remboursé d’au moins un médicament psychotropes au cours de l’année soit plus d’1 jeune sur 5 

    En 2015, les français occupaient la deuxième place parmi 8 pays européens (allemagne, danemark, espagne, italie, norvège, royaume-uni, suède) pour la consommation de benzodiazépines. 

     

    Sources: https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/DADE2019.pdf