Pour sortir d’une addiction au cannabis il existe peu de solution médicamenteuse. Ces derniers sont surtout utilisés pour traiter le syndrome de sevrage (Bupropion pour inhiber l’envie de cannabis, Mirtazapine pour le sommeil et l’humeur lors de l’arrêt…). Le gros du travail doit donc se faire du côté psychologique avec des entretiens motivationnels, des thérapies cognitivo-comportementales, des thérapies impliquant la famille et la participation à des groupes d’entraide.
On retrouve le cannabis sous plusieurs formes, hashish, herbe, huile, produits à manger…
Les effets psychoactifs du cannabis sont nombreux, on constate notamment une sensation d’euphorie et de détente lorsque l’on fume, cette euphorie peut s’accompagner de fous rires mais aussi à contrario de malaises ou de crises d’anxiété. Il y aussi un effet de facilitation intellectuelle qui est en réalité subjectif puisque le cannabis a un impact négatif sur les capacités intellectuelles. La mémoire et la concentration sont aussi perturbées, le notion de temps et d’espace peuvent être perçue différemment lorsque l’on prend du cannabis (temps raccourci ou allongé).
Effets négatifs : Décrochage scolaire, baisse de motivation, crises de panique, état paranoïaque, états psychotiques aigus, augmentation du risque de schizophrénie, trouble de la conscience. On estime par ailleurs que consommer 2.5 à 5 joints par jour équivaut à un paquet de cigarette pour ce qui est de la toxicité pulmonaire.
Complications physiques : Fumer du cannabis peut avoir de nombreuses conséquences à divers niveaux : augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires/pulmonaires, arythmie cardiaque, augmentation du risque d’hépatite notamment pendant la grossesse, augmentation du risque d’infarctus, bronchopneumopathie, bronchite chronique.
Complications psychologiques et sociales : baisse de motivation et décrochage scolaire, universitaire et professionnel.
Complications psychiatriques :
crises de panique
Etat paranoïaque et états psychotiques aigus : Une consommation importante et/ou un cannabis fortement dosé peuvent induire des états psychotiques aigus, avec des symptômes proches de la schizophrénie et un syndrome appelé syndrome de dépersonnalisation. Il se traduit par une perte de contact avec la réalité. Le patient perçoit son environnement comme étrange voire menaçant. Ce trouble reste de l’ordre du trouble psychotique bref même s’il peut parfois durer plusieurs mois. Ces troubles sont aussi appelés des psychoses cannabiques.
Augmentation du risque de schizophrénie
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