Pourquoi le Défi De Janvier
Il suffit de sonder l’opinion autour de soi pour constater que les gens ont une vision floue de ce « Dry January » souvent découvert de manière fortuite à propos de la polémique qu’il semble susciter. Cette méconnaissance est probablement alimentée par son origine anglo-saxonne et les messages relayés par les médias perçus comme confus.
Le défi de janvier est abstinent ou n’est pas. Cet opération étant assimilée par beaucoup de français comme une injonction d’abstinence. Ceux-ci ne se sentent plus forcément concernés.
Pourtant, il offre une occasion supplémentaire de porter une attention particulière à nos modes de consommation et de pouvoir en débattre. Il mérite donc une réflexion générale autour du message à transmettre. En l’adaptant, le « dry january » devient un « défi de janvier » à la française.
Le Défi De Janvier, pour impliquer l’entreprise et les salariés
Bien compris et non subi, il peut devenir une nouvelle opportunité de mobiliser le milieu communautaire de l’entreprise autour de ses manières de consommer des boissons alcoolisées et d’expérimenter des régulations possibles. L’entreprise est un lieu privilégié pour développer des actions de prévention individuelle et collective des risques dont ceux liés à l’alcool. Proposer « le défi » dans l’organisation des entreprises contribuerait à alimenter les réflexions personnelles mais proposerait également une aventure collective et de mobiliser les soutiens. Sensibiliser les collaborateurs sur les risques de l’alcool, favorise un changement de comportement individuel et collectif.
Les services de Santé-Travail ont pour mission d’accompagner les employeurs dans leur obligation de santé et de sécurité. Réfléchir aux modalités d’intégrer du « défi de janvier » dans cet accompagnement au long court est un challenge au service de la prévention en entreprise en lien avec l’ensemble des enjeux Santé-Travail.
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