Prévention des pratiques addictives en milieu professionnel : un enjeu de la Fédération Nationale des Transports Routiers

La prévention des pratiques addictives dans le secteur des transports de marchandises et de la logistique compte parmi les enjeux de la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR). Cette organisation professionnelle est signataire, avec les trois autres organisations professionnelles intervenant en transports routiers de marchandises et en déménagement, de la Charte des 7 engagements pour une route plus sûre, 1ère traduction tangible de la convention de prévention du risque routier professionnel signée en 2023.

 

Épauler les chefs d’entreprise et leurs collaborateurs

Une prévention des pratiques addictives n’a pas pour objet de stigmatiser une profession, mais bien d’épauler les dirigeants dans la mise en œuvre d’une sensibilisation utile afin de clarifier le dialogue avec leurs collaborateurs sur les multiples risques liés aux effets de pratiques addictives dans l’exercice de leur profession.

La prise de conscience de la part des dirigeants du transport routier et de leur fédération sur la nécessité d’optimiser le dialogue est réelle, avec un besoin d’accompagnement des dirigeants sur les enjeux de prévention des pratiques addictives en croissance dans le milieu professionnel.

Saviez-vous qu’une enquête sur les pratiques addictives dans le secteur du transport de marchandises et de la logistique, conçue par l’ANACT, a été menée par la FNTR en 2023, auprès de 631 chefs d’entreprises adhérentes ?

Les résultats de cette enquête soulignent une montée en puissance des prises de consciences autour de la prévention des pratiques addictives :

  • 79% des dirigeants consultés ont informé leurs salariés des risques et des règles relatifs à l’usage de l’alcool, de drogues, de psychotropes…
  • 56% ont sensibilisé ou formé leur personnel encadrant pour faire face et gérer des situations liées aux pratiques addictives,
  • 36% ont mis en œuvre des actions de prévention en lien avec les facteurs pouvant favoriser des pratiques addictives (RPS- horaires atypiques, travail isolé…),
  • 24% ont mis en œuvre des actions concrètes : information et sensibilisation.

Saviez-vous encore, toujours selon cette enquête, que 90 % des dirigeants déclarent que les pratiques addictives doivent être traitées comme des pathologies ?

Saviez-vous enfin que :

  • 94% des dirigeants affirment que les pratiques addictives nuisent au bon fonctionnement de l’entreprise, et ont un impact négatif sur les relations de travail.
  • 82% estiment qu’un ou plusieurs de leurs salariés sont concernés par une pratique addictive en lien avec des produits,
  • Et 47% par une pratique addictive comportementale, notamment en lien avec les écrans.
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