Le saviez-vous ? 1/3 des fumeurs réguliers déclarent avoir augmenté leurs consommations à cause de problèmes liés à leur situation professionnelle.
Source Baromètre santé 2010 – INPES

Parmi les actifs, saviez-vous que : 28 % fument quotidiennement. Les 18-35 ans sont les plus nombreux à fumer. Les ouvriers et les employés sont les plus concernés par la consommation de tabac. Si la part des fumeurs diminue avec l’âge, leur consommation augmente : chez les hommes de plus de 50 ans, 33 % fument 20 cigarettes ou plus par jour contre 13 % pour les 18-35 ans.
(Source : Les conduites addictives de la population active – Chiffres clés issus de la Cohorte CONSTANCES – MILDECA)

Saviez-vous par ailleurs que :
1/3 des fumeurs réguliers déclarent avoir augmenté leur consommation à cause de problèmes liés à leur situation professionnelle au cours des 12 derniers mois. (Source : Baromètre santé 2010 – INPES)

Saviez-vous aussi que les idées reçues sur le tabac sont légion ? En voici 2 :

Le tabac aide à réduire le stress et les tensions au travail. Faux !
Sa consommation entraine une augmentation de la tension artérielle, un rétrécissement des artères et une accélération de la fréquence cardiaque.

Arrêter de fumer, c’est une question de volonté. Faux !
Le tabac entraine une dépendance physique, psychologique et comportementale. Selon Philippe Arvers, addictologue, tabacologue : l’arrêt du tabac se prépare, s’appuie sur une forte intention, une forte motivation, et en résonance avec « le cycle de Prochaska » :

-je fume et je suis bien avec mon comportement,
-je fume et je suis dans l’ambivalence entre les avantages et les inconvénients observés,
-je décide d’arrêter de fumer car il y a trop d’inconvénients,
-je passe à l’action et je sors du cycle.

La rechute fait partie du cycle. Avant qu’il n’existe les consultations de tabacologie et les aides actuelles, la moyenne était de 4 cycles, ce qui est moins le cas maintenant.

Saviez-vous enfin que l’année 2023 marque la 8ème édition du Mois sans tabac ?

60 % des fumeurs souhaitent arrêter, mais ne le font pas par peur du manque. La dynamique du défi collectif du Mois sans tabac amoindrit cette peur puisqu’elle est partagée.

Depuis sa première édition, en 2016, le Mois sans tabac a enregistré près de 1,2 million d’inscription.

Il bénéficie d’une grande mobilisation des acteurs de la prévention dans toutes les régions de France. Actions de sensibilisation et accompagnement via des outils (le 39 89, l’application Tabac info service, le kit « 40 jours pour arrêter de fumer »), les professionnels de santé (médecins généralistes, tabacologues, médecins et infirmiers du travail, sages-femmes…) et groupes d’entraide en ligne comme le groupe Facebook Je Ne Fume Plus !.

L’objectif du Mois sans tabac, c’est de ne pas être seul pendant l’arrêt, avec comme mot d’ordre « Vous n’étiez pas seul quand vous avez commencé, vous ne serez pas seul pour arrêter ».

Muriel Gutierrez (Amande épicée)

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