Le viseur est placés sur les produits consommés par les plus jeunes et les plus vulnérables. sont ainsi visés, les bières avec un degré excédant 7% (prisées par les jeunes et les personnes défavorisées car peu chères) et les pré-mix (mélange d’alcool et de produits sucrés à destination des jeunes essentiellement). Le rosé pamplemousse, produit phare notamment pour un public jeune et féminin est particulièrement visé.
Le montant de la taxe s’élèverait à 11 euros par degré alcoolométrique ce qui impactera forcément le prix des produits dans les commerces.
Cette proposition sera étudiée dans les prochains par la commission des affaires sociales.
Notre avis : La taxation de ces produits est un impératif de santé publique, elle permettra d’en réduire la consommation par des populations fragiles et d’apporter des fonds supplémentaire à la lutte contre les dommages de l’alcool. Il faut toutefois s’attaquer aussi aux stratégies marketing (souvent très efficace) que ces marques mettent en place sur les réseaux sociaux en réduisant le champ de la publicité de l’alcool. La suppression des happy hours peut aussi être une alternative ou un complément pour un Plan Alcool réellement efficace.