Pour bien économiser d’un côté, il est parfois préférable de bien dépenser d’un autre. Telle est l’une des conclusions qui se dégage du nouveau Panorama de la santé européen 2016, mené conjointement par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission européenne (UE).
Le regard posé sur la santé européenne par les deux institutions montre en effet que les maladies chroniques (crises cardiaques, AVC, diabète ou cancer), ainsi que celles liées aux facteurs à risque (obésité, tabagie, consommation d’alcool) pèsent lourdement dans les budgets des pays de l’Union : annuellement, 115 milliards d’euros leur sont consacrés en dépenses sociales, soit 0,8% du PIB.