
En avril 2024, le professeur Amine Benyamina, addictologue à l’hôpital Paul-Brousse à Paris, remettait à Emmanuel Macron un rapport sur l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans. Près de 14 mois plus tard, rien ne semble avoir changé. « On ne sait pas quel est l’interlocuteur qui a été désigné pour mettre en place ces 29 propositions qui sont toutes dépendantes les unes des autres et qui constituent une forme de prise de conscience de la problématique des écrans chez les jeunes de manière importante et de manière concrète », explique le psychiatre, invité sur RTL, jeudi 12 juin.
Pourtant, « il y a urgence », martèle-t-il. « On a une actualité qui nous le rappelle, on a des jeunes qui vont mal, on a des souffrances qui ont été d’une certaine manière associées à une pratique de l’écran ». Le professeur Amine Benyamina salue les « initiatives locales, dans des lycées, dans quelques régions », mais déplore que le sujet ne soit pas étendu à toute la société.
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