
Les jeunes, en particulier de milieux populaires, sont la cible d’un « marketing agressif » des opérateurs de paris sportifs en ligne, notamment promus par des influenceurs sur les réseaux sociaux, dénonce mardi dans un rapport l’association Addictions France, qui demande un encadrement plus strict. Selon ce rapport, un garçon de 17 ans sur cinq a parié l’an dernier. « On peut dire qu’une partie de notre jeunesse est accroc au pari sportif « , estime le psychiatre et addictologue Amine Benyamina, invité ce mardi d’ICI Paris Ile-de-France.
Le phénomène n’est pas nouveau mais s’est installé au fil du temps et en toute impunité malgré la loi et le cadre qui ne sont plus respectés, notamment par les annonceurs. Ces paris sportifs sont qualifiés par l’addictologue « d’impôts de la misère ». « Ce sont des gamins qui n’ont pas de revenus et qui viennent grossir des caisses avec un système extrêmement organisé, avec des infographies, des images, un système algorithmiques qui les met dans une forme de dépendance vis à vis de ce type d’annonceur » , analyse le psychiatre.
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