« 30% de la population a des comportements à risque ou nocifs, 20% des accidents du travail sont directement associés à la consommation d’alcool ou de drogues, et l’alcool est responsable de la moitié des accidents mortels ».
Les moyens d’alcoolisation sont divers (binge drinking, alcoolisation clandestine associant consommation tardive, ajout de produits énergisants avec l’alcool ou de cocaïne).
Les employeurs sont encore en recherche de solutions pour les accompagner : soit ils s’inscrivent dans la répression, soit dans la protection mais savent rarement assurer un rôle de soutien et de prévention.
Il faudrait aussi s’interroger sur le lien addiction et travail.
Les nouvelles organisations (intensification, flexibilité) créent des tensions et l’usage de substances psychoactives a pour objectif soit de s’anesthésier (pour supporter le travail), soit de se stimuler (pour tenir des objectifs élevés ou faire face à des horaires décalés..), soit de s’intégrer (quand l’alcool est nécessaire pour être adopté par le groupe).
En savoir plus sur le site camip.info