Alcool
ALCOOL / Comment agit-il sur l'organisme ?
Leur besoin de transgression les porte à expérimenter. Aussitôt, on pense aux drogues, à l’alcool, au tabac. A ces consommations qui parfois les rendent dépendants s’ajoutent les écrans et les jeux vidéo. Leur cerveau y serait prédisposé...
AlcoolSi les facteurs psychologiques de l’addiction restent obscurs, les mécanismes cérébraux altérant la maîtrise de soi sont, eux, mieux connus depuis peu. Des neurobiologistes franco-canadiens* ont en effet découvert en 2015 que, chez certaines personnes, un déficit en glutamate, neurotransmetteur essentiel à l’équilibre du système de la récompense, serait en cause dans l’addiction. Cela expliquerait pourquoi, sur deux personnes consommant le même produit, l’une deviendrait dépendante et l’autre pas. En bloquant le gène VGLUT3, essentiel à la communication avec le glutamate, les chercheurs ont trouvé en effet que cela déclenchait une vulnérabilité plus intense à la cocaïne, puis à l’addiction. La mutation naturelle du gène qui bloque le neurotransmetteur est dix fois plus fréquente chez les patients polytoxicomanes sévères que chez les autres. Un subtil équilibre du glutamate éviterait l’emballement du système et l’entrée dans l’addiction.
* Laboratoire Neuroscience Paris-Seine et Institut universitaire en santé mentale Douglas-Montréal, Institut Mondor de recherche biomédicale.
Avec le Dr Olivier Phan, pédopsychiatre et addictologue.
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