De fait, il est démontré que l’alcool augmente le risque de sept types de cancers, mais il s’agit d’un risque relatif affectant les personnes de manière différente selon de nombreux facteurs. De plus, la santé est complexe et ne se réduit pas à l’unique risque de développer ou non un cancer. Toutefois, à qui s’intéresse exclusivement à la prévention des cancers, il est recommandé de réduire autant que possible sa consommation d’alcool. Pour tous les autres, boire en respectant les niveaux de consommation d’alcool à faible risque demeure assurément un choix raisonnable, car la modération a toujours bien meilleur goût.
Il est vrai que près d’un Québécois sur deux fera face au cancer au cours de sa vie et que plusieurs fausses croyances concernant le cancer sont encore véhiculées auprès de la population. Il importe donc de fournir une information complète, sérieuse et rigoureuse sur le lien entre l’alcool et les risques de cancer, et de le faire, de manière sereine, qui fait la part entre le risque relatif et le risque absolu, sans banaliser, ni terroriser.