En analysant les données 2015 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ainsi que de l’Institut pour les chiffres de santé et l’évaluation, dix-sept chercheurs de plusieurs universités notamment celles de Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie), de Bristol, et l’University College de Londres (Grande-Bretagne) ont établi les statistiques de la mortalité et de la morbidité (maladies) associées à l’utilisation des différentes drogues licites ou illicites.
Le constat est sans appel : alcool et tabac sont sur le podium des substances les plus utilisées. La prévalence (nombre de cas d’une maladie dans une population donnée) estimée parmi la population adulte est, en effet, la plus élevée pour la consommation excessive d’alcool épisodique (au cours des 30 derniers jours) avec 18,3 % (un adulte sur cinq) suivi de près par le tabagisme quotidien (15,2 %) soit un adulte sur sept. Le cannabis arrive loin derrière avec 3,8 %, suivi des amphétamines (0,77%), des opioïdes (héroïne…) (0,37%) et de la cocaïne(0,35 %).
Comparée au reste du monde, l’Europe centrale, orientale et occidentale enregistre une consommation d’alcool par habitant toujours plus élevée (respectivement 11,61, 11,98 et 11,09 litres par an). Ces mêmes régions européennes font état de la plus forte prévalence du tabagisme. En revanche, l’usage de drogues illicites semble beaucoup moins courant. Le rapport estime que moins d’une personne sur vingt a consommé du cannabis au cours de la dernière année (2015), et des estimations encore plus faibles ont été observées pour les amphétamines, les opioïdes et la cocaïne.
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