Alcool : un verre, est-ce que ça va ?

Alors que le Dry January se termine, quelle est la situation épidémiologique actuelle d’alcoolisme en France ? Qu'appelle-t-on binge drinking ? Quelles sont les fonctions cognitives touchées par la consommation d’alcool ? Les troubles cognitifs sont-ils tous réversibles avec l’abstinence ?

Alcool

C’est aujourd’hui que s’achève le mois de janvier, et avec lui, le marathon sans alcool initié par celles et ceux d’entre vous, d’entre nous, qui ont joué le jeu du “Dry january”, le janvier à sec sans une goutte d’alcool.

La consommation d’alcool agit sur les processus de cognition sociale, qui permettent aux personnes d’interagir avec leur environnement, d’où les difficultés des patients à interpréter les signaux sociaux et à sortir de leur conduite addictive. Fabien Gierski

L’occasion de se demander concrètement ce que fait l’alcool à notre corps, si une consommation modérée est possible sans risque, et ce que l’arrêt de l’alcool fait à notre corps, que ce soit un arrêt total et temporaire, partiel et permanent, ou que ce soit par petites touches de temps à autres. L’alcool est-il le poison social et sanitaire que l’on décrit, ou pouvons-nous aboutir à une forme de cohabitation avec l’alcool ?

L’éthanol pénètre rapidement dans le cerveau et désorganise les membranes des neurones. C’est ce qui explique les phases d’ivresse, en commençant par la désinhibition, puis l’instabilité et l’incoordination, et enfin la désorganisation du système nerveux central en termes de neurotransmission. Hervé Martini

« Alcool :  un verre, est-ce que ça va ? »  C’est le programme médical qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans « La Méthode Scientifique » de France Culture !

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