Au Japon, des abstinents se rebellent contre la culture de l'alcool

Alcool

Dans un bar à cocktails branché de Tokyo, des clients sirotent des boissons aux couleurs vives et aux saveurs sophistiquées, conçues pour un marché intérieur restreint mais en expansion : les personnes qui ne boivent pas d’alcool.

Ce bar aux cocktails sans alcool, judicieusement appelé «0%», reste une anomalie au Japon, où la consommation de bière, saké et spiritueux est inhérente à la culture d’entreprise.

Il existe même un mot-valise pour désigner le phénomène: «nominication», combinaison des mots «boire» en japonais (nomi) et «communication».

Avec l’alcool, le formalisme des rapports au bureau s’évanouit, et sa consommation est perçue comme un passage obligé pour l’avancement professionnel de certains.

Cette situation a longtemps désavantagé les non-buveurs comme Hideto Fujino. Mais ce gestionnaire de fonds de 54 ans et d’autres s’expriment désormais et découvrent qu’ils ne sont pas seuls.

«Les non-buveurs se sentent souvent mal à l’aise (…). On entend parfois des choses comme « On ne peut pas être promu si on ne peut pas boire d’alcool», explique à l’AFP M. Fujino, qui a créé un groupe Facebook pour les non-buveurs.

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