Elle y joue avec son conjoint, au début c’est un plaisir, le couple partage une activité commune et évolue ensemble dans le jeu, très vite le plaisir devient asservissement, plus de loisirs, de sorties, le jeu est vu comme un « travail » une « obligation ». Laëticia en parle avec son conjoint, ce qui va l’aider à en finir avec ce jeu. Aujourd’hui elle joue toujours mais beaucoup moins et sur des jeux solo. Elle profite de ce podcast pour nous partager son expérience et livrer ses réflexions sur l’addiction aux jeux vidéo.

Avant qu’il n’entre à l’hôpital de jour, il passait quotidiennement 10 heures à 14 heures sur son ordinateur. Théo, 23 ans, est l’un des patients du service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP) à Villejuif. Le seul établissement de santé en Francesoignant spécifiquement les accros aux jeux vidéo. Admis fin mars, cet habitant de Montrouge (Hauts-de-Seine) a accepté de livrer son parcours.

Mes petites habitudes, je me lève vers 13h/14h. J’essaie de dire bonjour à ma mère et à mon petit frère.  Pendant ce temps, j’ai déjà allumé mon ordinateur. Je remplis la bouteille d’eau. Quand les joueurs de mon équipe sont présents en ligne, je joue à “Black Squad”, un jeu de guerre gratuit sur PC. Je joue souvent jusqu’à 4 heures du matin.  Je ne vois pas le temps passer. Je continue à manger mais pendant une période, je passais 5 jours sans me brosser les dents, ou 15 jours sans prendre une douche