Comment savoir si votre enfant est accro aux jeux vidéo, et que faire ? (The Conversation)

Vos enfants passent de longues heures à jouer aux jeux vidéo, et vous vous interrogez peut-être quant à leur dépendance à ce loisir.

Autres addictions comportementales

La question est légitime, puisque l’Organisation mondiale de la Santé vient de reconnaître l’existence d’un « trouble du jeu vidéo » dans sa dernière Classification internationale des maladies, qui entrera en vigueur en 2022.

Si vous vous inquiétez du rapport au jeu que votre enfant a développé, cette nouvelle classification vous aidera à déterminer s’il a effectivement un problème, et si vous avez besoin d’avoir recours à un professionnel.

Les troubles liés au jeu vidéo ne concernent pas seulement aux enfants : des joueurs de tous âges peuvent en être victimes, y compris les adolescents et les adultes. Cette pathologie ne se définit pas par le fait de jouer trop, ni par le nombre d’heures par session de jeu, mais plutôt en termes d’interférence avec la vie quotidienne du joueur concerné.

Pour être diagnostiqué comme présentant un trouble lié du jeu vidéo, un individu doit être atteint des trois symptômes suivants, sur une période d’au moins 12 mois :

  • perte de contrôle vis-à-vis de l’activité « jeux vidéo » ;
  • donner la priorité au jeu jusqu’au point où ce dernier prend le pas les autres activités et intérêts habituels ;
  • continuer à jouer malgré les effets négatifs de cette activité sur le travail, l’école, la vie familiale, la santé, l’hygiène, les relations, les finances ou les relations sociales.

Le trouble tel que définit par l’OMS se concentre uniquement sur le jeu, il n’inclut pas d’autres comportements numériques potentiellement problématiques, tels que les jeux d’argent en ligne, la sur-utilisation d’Internet, des médias sociaux ou du smartphone.

Les jeux concernés sont indépendants du support, même si la plupart des personnes qui développent des problèmes de jeu cliniquement significatifs jouent principalement à des jeux en ligne.

Voir la suite de l’article du docteur Joanne Orlando sur le site de The Conversation

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