Confiné avec mes addictions, j’ai tout arrêté

CONFINEMENT - Cigarettes, alcool et drogues rythmaient mon quotidien. Confiné, j’en ai profité pour tout arrêter. Pour de bon !

Alcool

Le confinement a été comme un purgatoire pour moi. La case « drogue » n’était pas mentionnée sur les attestations de l’État, et me prendre une amende à trois chiffres car on m’avait trouvé en flag en train d’acheter de la beuh ne m’excitait pas vraiment. M’endormir sans une nouvelle dose d’ivresse chaque soir était un calvaire. J’ai dû changer complètement mes habitudes.

J’ai commencé à fumer des clopes en école de musique parce que c’était cool et que je me sentais plus proche de mes idoles de l’adolescence comme Jimi Hendrix et David Bowie. La première était horrible et avait un goût de goudron, mais ça ne m’a pas empêché de continuer. Je croyais que m’encrasser de l’intérieur m’aiderait à mieux m’intégrer au sein de mon nouveau groupe d’amis. Puis les choses sont allées plus vite. Deux mois après, pour étancher ma soif de reconnaissance envers les autres, j’ai commencé à fumer des joints et boire des bières tous les week-ends, puis tous les jours. J’étais arrivé à un tel stade de déni et de fierté que je me fichais de l’impact que ces addictions pourraient avoir sur mon corps et mon esprit à long terme.

Les trois années qui ont suivi ont été une descente aux enfers. J’ai fait de nouvelles expériences qui m’ont détruit, telles que la prise d’antidépresseurs et d’hallucinogènes. J’en étais rendu au point que monter les escaliers faisait hurler mes poumons à la mort.

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