Des conditions extrêmes imposées aux gouvernements
GRANDE-BRETAGNE. Le journaliste cite comme exemple une décision prise en février dernier par le premier ministre David Cameron : ouvrir les pubs plus longtemps pendant la Coupe du monde au Brésil. Selon l’auteur, il se serait laissé convaincre par l’industrie de l’alcool.
Car dans ce pays, 18 des 20 clubs de football du championnat (« Premier League« ) sont sponsorisés par l’industrie de l’alcool. Manchester United, par exemple, compte 3 supporters financiers issus des secteurs de la bière, du vin et des spiritueux. Mais selon le journaliste, cela n’est rien comparé au lobbying de cette industrie à l’échelle du globe.
La Fédération Internationale de Football (FIFA) « possède un long passif consistant à soutenir les intérêts financiers de ses partenaires, notamment Budweiser, le sponsor officiel du tournoi pour la bière, tout en imposant des conditions extrêmes aux gouvernements à travers le monde », selon l’auteur de l’article. TAXES. Cela inclut la levée de taxes sur les profits réalisés par les partenaires commerciaux pendant la Coupe du monde et « l’intimidation » exercée sur l’Etat brésilien pour qu’il permette aux supporteurs de boire de la bière dans les stades, contrairement aux lois en vigueur dans le pays. Selon le journaliste, le manque à perdre s’élèverait pour le Brésil à… 386 millions d’euros tout de même !