Dîner sans alcool, le lendemain est plus fol

Les équipes du Journal Libération ont testé un dîner 100% sans alcool, de l’apéritif au digestif. Avec des alternatives délicieuses. Attention à l’abus de tisane.

Alcool

Inviter à dîner chez soi, même si les invités sont des amis de longue date et que l’affection est profonde et partagée, est toujours un peu stressant – car quand le trac est là, c’est la preuve que recevoir a un sens. Par défi total, des journalistes de Libération ont décidé ce soir-là de s’imposer un challenge supplémentaire : un dîner sans alcool. Contre toute attente, les camarades, plutôt amis du vin naturel, étaient tout contents. Seuls 11% des Français consomment régulièrement du vin (contre 50% en 1980) et que ceux qui le font sont surtout des hommes de 55 ans et plus (47%) ? A voir l’entrain des copains à découvrir les fioles aux herbes et aux fleurs plutôt que «ce petit pet’ nat’ de macabeu» dans la porte du frigo, il faut croire que oui.

Pour l’apéritif, le vaste marché du «no» ou «low» (sans alcool ou avec peu d’alcool) s’en donne à cœur joie. Deux softs bios de la marque Jardins ont garni la table, à mélanger à du tonic. Le premier, «Jardins suspendus», à la fleur de sureau et à la bergamote, est délicieusement acidulé, élégant, sans autre sucre que celui des fruits de sa composition (notamment le jus de pomme). Le deuxième, «Jardins fleuris», à l’orange amère et au romarin, ressemble davantage à un bitter, et rappelle de loin un spritz vénitien. Servi bien froid, c’est d’un grand raffinement, élégant et complexe. Le Gimber fait aussi des émules, mais c’est plus sucré : ce concentré de gingembre avec du citron, des herbes et des épices a l’avantage de chauffer les joues, comme les alcools forts.

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