Dry January : Ils ont survécu en école d’ingé ou de commerce sans boire d’alcool… « On me forçait à picoler »

« Dans ce type d’écoles, participer aux soirées est une manière de construire son capital social, qu’on pourra faire valoir dans sa carrière professionnelle », explique le sociologue Nicolas Palierne

Alcool

Si cette année, vous avez décidé de faire le Dry January – le mois de janvier sans alcool –, vous avez sûrement pu constater l’insistance de certaines personnes pour vous faire boire. Cette pression sociale, pour les abstinents, c’est toute l’année.

Que ce soit par conviction religieuse, par goût, en raison d’une relation douloureuse à la boisson, ou juste parce qu’elles ne veulent pas être ivres, des personnes ne boivent pas. Et si dans la vie de tous les jours, ça peut être difficile à assumer, ça l’est encore plus à une période bien particulière de l’existence : la vie étudiante. Dans certains cursus comme les écoles de commerce ou d’ingénieur, les soirées open bar et les préchauffes sont légion. Comment alors parvenir à s’intégrer ?

« Je passais mon temps à dire non, mais ils me disaient  »on ne te laisse pas le choix » »

Romain, 33 ans, n’a jamais aimé l’alcool. Pour son goût, déjà. Mais aussi pour ses effets. « La perte de contrôle me fait vraiment flipper ». Contrairement à d’autres qui trépignaient à l’idée de vivre des soirées délurées, au moment de rentrer en école d’ingénieur, Romain a peur. « Je me demandais à quelle sauce j’allais être mangé. »

Voir la suite de l’article sur le site de 20 minutes