Est-ce que je bois trop ? Ces signes qui doivent alerter

A partir de quand la consommation d'alcool devient-elle problématique ? Les signes pour prévenir l'alcoolisme ne manquent pas. On fait le point.

Alcool

En 2020, 23,7% de la population âgée de 18 à 75 ans dépassaient les repères de consommation d’alcool, selon le Baromètre de Santé publique France. L’Agence nationale de santé publique conseille ainsi de ne pas consommer plus de dix verres standard par semaine et de ne pas consommer plus de deux verres d’alcool par jour. 33,5% de ces « consommateurs à risques » étaient des hommes. Cela concerne des consommations excédant une quantité d’alcool de 10 grammes. Mais l’alcoolisme touche également les femmes. Entre 500 000 et 1,5 million de Françaises seraient concernées.

Face à ce fléau, comment prévenir les risques d’addiction et limiter les risques sur sa santé ? A partir de quand votre consommation d’alcool devient-elle problématique ? Voici quelques indices qui devraient alerter.

Vous buvez en solo

Le week-end, le soir à la sortie du boulot… S’il vous prend trop régulièrement l’envie de boire seul·e, chez vous ou dans un bar, vous pourriez dès lors vous aventurer sur la mauvaise pente. Envisager l’alcool comme un remède à l’anxiété, au stress, au mal-être ou à l’ennui, est une mauvaise idée. Trop boire amène plus de problèmes que de solutions : par-delà la gueule de bois, on peut observer des effets négatifs sur le sommeil et la mémoire, la capacité de concentration et d’attention… Mais aussi des méfaits sur le foie et le cerveau.

De nombreuses études scientifiques ont été menées concernant les conséquences de l’alcoolisme. L’an dernier, une étude chinoise publiée dans la revue spécialisée Acta Obstetricia et Gynecologia Scandinavica révélait ainsi que le fait de boire sept verres d’alcool par semaine serait néfaste pour la fertilité des hommes et des femmes, et augmenterait également le risque d’endométriose. De plus, l’alcool est un cancérigène avéré. En France, il constitue la deuxième cause de décès par cancer évitable, la première étant le tabagisme.

En outre, « toute consommation d’alcool est aussi associée à une augmentation du risque de pathologies cardiovasculaires et digestives », prévient Mickael Naassila, président de la Société française d’alcoologie, et neurobiologiste de l’addiction à l’alcool à l’Inserm, qui tient également à prévenir concernant les bières fortes disponibles en supermarché, apanage des consommateurs solitaires. « Une canette de 8.6°C de 50 cl, correspond en réalité à trois demis de bière, soit un verre de trop par rapport aux recommandations en vigueur ».

Ne pas boire en soirée ? « C’est no way »

Vous ne pouvez imaginer une bonne soirée sans alcool ? Vous amuser et boire semble indissociable dans votre esprit, même au-delà des événements festifs ? C’est mauvais signe. A ce propos, le Dr Cécile Prévost, addictologue et vice-présidente de la Société française d’alcoologie, vous recommande notamment de vous poser dès à présent les bonnes questions : « Est-ce que l’alcool nous désinhibe et nous aide à parler aux autres ? À aller sur la piste de danse ? En a-t-on « besoin » avec nos amis proches ? ».

Voir la suite de l’article sur le site de terrafemina