Guide : prévenir les addictions chez les jeunes

Les consommations, principalement d’alcool, tabac et cannabis, l’abus d’écrans sont fréquents chez les jeunes français. Ainsi par exemple, même si les niveaux d’usage mesurés en 2017 sont parmi les plus bas observés depuis 2000, tabac, alcool et cannabis restent largement diffusés à la fin de l’adolescence (enquête Escapad)1. Ces consommations posent la question d’une prévention efficace, couvrant l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Alcool

Les consommations, principalement d’alcool, tabac et cannabis, l’abus d’écrans sont fréquents chez les jeunes français. Ainsi par exemple, même si les niveaux d’usage mesurés en 2017 sont parmi les plus bas observés depuis 2000, tabac, alcool et cannabis restent largement diffusés à la fin de l’adolescence (enquête Escapad)1.

Ces consommations posent la question d’une prévention efficace, couvrant l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté. Dans le cadre du parcours addictions du projet régional de santé (PRS) 2018-2028, un groupe de travail régional a construit ce référentiel à partir de constats et d’enjeux partagés, dans un objectif de prévention de l’entrée dans les conduites addictives chez les jeunes.

La prévention en addictologie est en pleine mutation. Elle intègre des approches basées sur des recherches scientifiques menées en sociologie, psychologie, promotion de la santé et neurosciences. Des programmes structurés de renforcement des compétences psychosociales sont mis en avant dans la littérature nationale et internationale. Ces avancées demandent aux opérateurs de prévention, aux professionnels au contact des jeunes et aussi aux financeurs un changement souvent radical de leurs pratiques.

Alors qu’il était autrefois habituel de mener des interventions ponctuelles, animées exclusivement par les professionnels de la prévention, cette approche est maintenant déconseillée, car considérée comme inefficace. L’idée que la prévention ne pouvait pas nuire aux publics destinataires était très répandue. On sait désormais qu’une intervention non adaptée au public visé peut être contreproductive, voire avoir des effets délétères. Enfin, les interventions ont très longtemps été construites avec une entrée par produit.

Il est aujourd’hui préconisé de prendre en compte la personne dans son contexte (école, famille, loisirs) en intégrant au fur et à mesure les questions des consommations. L’Éducation nationale reste et sera toujours un partenaire privilégié pour la mise en œuvre de projets mais elle n’est plus le seul. La prévention s’ouvre aux secteurs du handicap, au milieu familial, au milieu judiciaire, et s’appuie sur de nouveaux partenariats.

Cliquez sur « En savoir plus » pour consulter le guide

Consulter en ligne